Sasuna et Tsuki

( Sasuna et Tsuki )

Sasuna mâchouilla la tige de blé en observant le ciel, indifférente à ce qui l'entourait. Elle ferma ensuite les yeux et se rappela, malheureusement, le jour où elle avait vu Itachi pour la dernière fois. Ce jour même où il avait essayé de la tuer. Elle frissonna et rouvrit les yeux pour ne pas le revoir. Elle détestait tout cela.

Pourquoi ça ne veut pas me laisser en paix ?

HEY ! SASUNA !

La jeune uchiwa soupira :

Et pourquoi Ino ne veut pas me laisser en paix ?

Elle vit les pieds d'Ino en haut de son visage et aperçu le visage de la jeune ninja :

Hé, Sasuna, as-tu vu ton frère ?

Oui...

Sais-tu où il est ?

Oui...

Pourrais-tu me le dire ?

Non...

Pourquoi tu ne veux pas ?

Parce que...

Peux-tu faire des phrases plus longues ?

Pour ça, non...

Ino eu un soupir rageur et tourna les talons pour s'en aller. Sasuna soupira :

Pauvre Sasuke, il doit vraiment les trouver achalantes toutes ces filles. Tout comme moi je les trouve achalants tout ces garçons qui me cours après.

Elle leva la tête et aperçu, d'ailleurs, les garçons qui étaient les plus déterminés à sortir avec elle. Sasuna soupira :

C'est pas vrai...

Elle se releva d'un bond et couru vers la forêt, sachant pertinemment que personne n'arriverais à la retrouver là-bas si ils la suivaient. Elle grimpa quelques branches et couru sur quelques arbres pour s'arrêter et s'étendre sur la grosse branche où elle se posait toujours. Elle ferma les yeux et sourit :

Enfin...la paix...

Elle entendit les voies en bas, dans la forêt, mais elle les ignora. Elle respira l'air frais de la forêt, tranquille.

Tsuki frappa durement l'arbre de ses pieds. Elle s'améliorait mais ses jutsus lui causaient toujours ce léger pincement au ventre. Plus ils étaient puissant, plus cela était douloureux. Les techniques qu'elle avait aprises avec Orochimaru ( À cette pensée, elle frissonna ) lui était inutile. Elle soupira.
Elle était venue dans la forêt pour échappé aux ninjas de Konoha. Elle n'était toujours pas très à l'aise avec eux. Elle n'aurait cependant pas le choix car elle allait un jour avoir un sensei. Elle rangea finalement ses kunais et se laissa tomber sur le dos. Les feuilles se balançaient au rythme de la faible brise. Elle soupira.
- Pourvu que jamais plus personne n'apprenne ce que j'ai fait, supplia-t-elle les yeux fermés.