Valérie et Sofia...

La vie peut parfois être injuste pour certaines personnes. Elle nous déchire et nous détruit, rendant les gens malheureux et parfois même suicidaires. Mais, malgré cela, d’autres gens continuent d’espérer et de persévérer pour améliorer leur vie. C’est vrai, ce n’est pas toujours déprimant de vivre. Il y a aussi des gens dont la vie est toujours profitable mais qu’elle est ennuyeuse. La vie n’est pas faite pour la vivre seul. Il faut avoir au moins un ami pour ne pas rester seul toute sa vie. Ça peut être un humain, un animal ou même un objet. Cela ne changera point. Ce sera ton ami et tu t’entendras bien avec lui pour le restant de ta vie à moins que tu ne veuille pas rester avec lui à moins que ce ne sois lui qui ne veuille pas. Cela paraît compliqué vu ainsi, mais ça ne l’est pas.

Vous devez sûrement vous dire que c’est ennuyant de commencer un livre de cette manière, mais ça vaux la peine de dire comment vivre pleinement sa vie. Je vais donc vous introduire dans la vie de ce monde pourtant bien réel, le monde de l’imaginaire, et dans la vie d’une enfant bien ordinaire qui n’a jamais oublié sa passion. Sa vie était injuste et parfois mauvaise, mais ça ne durera pas, croyez-moi…

C’était une journée bien normale pour les gens comme nous. Une journée comme les autres, banale, pathétique, ordinaire… que dire de plus ? Mais, la seule chose qui sortait de l’ordinaire était ces gens drôlement habillés avec des capes, des robes et des chapeaux pointus qui saluaient gaiement tous les passants en leurs souhaitant bonne journée. C’était un groupe de gens qu’on n’avait jamais vu auparavant. Les hommes et les femmes les regardaient avec froideur dans les rues. C’est vrai, les gens de la ville n’aiment guère être interpellés par des inconnus qui, qui plus aient, étaient vraiment saugrenu. Seule une enfant leur souriait quand ils la saluaient, manifestement heureuse qu’ils le fassent. Cette enfant avait des cheveux châtains pâles et de grands yeux bleus. Elle avait un sourire vraiment grand et était toujours souriante, riant à la moindre petite chose qu’elle trouvait marrante. Elle portait un t-shirt mauve améthyste, des souliers de course bruns et un jeans bleu pâle.

Cette enfant s’appelait Valérie Sauvé. Elle aimait tout ce qui était relié à l’imaginaire et le fantastique, peu importe ce qu’en pensaient les autres. Elle trouvait que ces gens différents ressemblaient à des sorciers, mais pas les mauvais, les bons. Cela la faisait rêver, ayant le rêve de pouvoir rencontrer des gens ou des créatures de ce monde si étrange et fabuleux. Valérie marcha hors de la ville, saluant une dernière personne, et marcha calmement sur la route. Elle marcha un moment et s’arrêta devant un arbre très grand qui formait une ombre agréable autour de lui. Valérie s’assit au sol et s’accota sur le tronc de l’arbre. Elle ferma les yeux et profita de ce moment calme. Soudain,quelque chose la prit par la taille et la serra très fort. Valérie ouvrit les yeux, à moitié étouffée, et vit ce qui la serrait si fort. C’était une jeune fille de son age aux longs cheveux bruns, à la peau presque blanche et portant des lunettes ovales qui dévoilaient des yeux bruns qui pétillaient de joie. C’était sa meilleure amie, Sofia Cauchon-Lavoie, qui était arrivé. Elle portait un t-shirt noir qui avait un capuchon, des souliers de course blancs et des pantalons verts. Elle souriait à Valérie :

-Bonjour Valérie ! Je vois que tu es ponctuelle ! Tu as vu les gens étrange dans la ville ? Ils ressemblent à des sorciers comme dans Harry Potter ! C’est incroyable ! Tu crois que le monde imaginaire se dévoilerait enfin ? Ce serais vraiment génial !

Sofia avait la même passion que Valérie mais elle était encore plus enthousiaste qu’elle quand il était question de l’imaginaire. Étant plutôt de ces personnes qu’on agace pour sa petite taille, elle rêvait de rencontrer des gens de l’imaginaire et de les suivre dans ce monde fabuleux. Valérie repoussa doucement Sofia :
-Peut être bien…Mais, pour l’instant, j’apprécierais que tu me laisse respirer un peu. Tu m’étouffes !

Sofia la relâcha.

-Oups, désolé…

-Ce n’est pas grave, dit Valérie en reprenant son souffle. Tu ne savais pas…

Sofia eu un sourire gêné et Valérie lui sourit ;

-Ne t’en fais pas, je ne suis pas fâchée…

Sofia eu un soupire de soulagement. Elle détestait faire pleurer ou fâcher les autres. Elle reprit son sourire normal.

-Alors, que penses-tu de ces gens qui ne nous ressemble pas ? Ça pourrait bien être des sorciers !

-Ce serait fort probable, dit Valérie, ils leurs ressemblent trop !

Sofia eu un sourire excité.

-Alors c’est vrai ? Le monde fantastique se dévoilerait enfin ?

-Je ne peux pas dire si oui ou non il se dévoile, mais je peux dire qu’eux se montrent sans gêne et que ce n’est pas normal, dit Valérie avec un air soupçonneux.

Sofia perdit son air enjoué et devint très sérieuse. Valérie ne pue s’empêcher de sourire car Sofia faisait toujours cet air là, c’était devenu une habitude chez elle. Sofia réfléchit un moment :

-C’est vrai qu’ils ne se montreraient pas normalement…Il y a quelque chose qui s’est passé dans leur monde, c’est la seule explication…

-Tu as sûrement raison, dit Valérie. Je me demande si on devrait leur demander ?

-Ce ne serait pas imprudent ? Je veux dire, on ne sait pas si ça a rapport avec une religion ou quelque chose comme ça…

-On peut tout de même essayer ! C’est toi-même qui dit que tu t’en fiche si on a l’air d’être folle de parler de ce sujet ! Tu as oubliée ?

-Non, je ne l’ai pas oublié ! C’est toi qui ne voulais pas avoir l’air d’être folle !

-Je le sais ça, mais je suis trop curieuse pour m’en soucier en ce moment…

-Très bien, alors allons-y !
Les filles se levèrent et marchèrent tranquillement vers la ville en bavardant sur les choses qu’elles avaient découvertes sur le monde fantastique. Il y eut un mouvement derrière elles mais elles ne le virent pas. Quelqu’un se leva derrière elles et pointa quelque chose sur elles. Une lumière se forma au bout de l’objet et Sofia en vit le reflet dans ses lunettes. Elle se retourna et Valérie se tourna aussi, ce demandant ce qui se passait. Elles n’eurent pas le temps de faire quoi que ce sois d’autre. La lumière fonça sur elles et les frappa. Les filles tombèrent sur le dos et perdirent leur souffle. Elles s’évanouirent…

( Scuse d'interrompe mais c exitant, quel coleur par pur hasard la lumire Razz

)

(elles ont pas eu le temps de la voir parfaitement...)
Quelques minutes plus tard, Valérie se réveilla, un peu étourdit. Elle regarda autour d’elle avec étonnement. C’était une pièce plutôt froide avec des murs gris et aucune décoration sur les murs. Il n’y avait qu’un seule fenêtre mais elle était trop haute pour pouvoir regarder à travers. Valérie sentit quelques gouttes de pluies lui tomber sur la tête mais n’y fit pas attention. Elle était assise sur un lit gris au matelas mince et dur avec une couverture qui n’empêcherait sûrement pas d’avoir froid et un oreiller tout aplatit.

Valérie regarda un peu plus mais ne vit pas Sofia. Elle soupira :

-On se croirait dans une cellule de donjon dans le film d’Eragon ! Je me demande où Sofia peut bien être…

Elle se leva et se dirigea vers la seule porte de la pièce. Elle remarqua les barreaux à la fenêtre de la porte et se dit que cela ressemblait encore plus à un donjon. Mais pourquoi avait-elle été emmené là ? Qui était la personne qui les avait attaquées? Et, encore plus important, où était Sofia ? Valérie essaya d’ouvrir la porte mais elle était bloquée. Valérie soupira :

-Comment je vais faire pour sortir si cette foutue porte est barrée ?

Un homme apparu devant la porte, le visage caché par l’ombre de son capuchon de cape et Valérie sue que cet homme surveillait la porte. L’homme émit une sorte de grognement :

-Tu ne sortiras pas de cette pièce tant que je surveillerais ! Et n’essaie pas de me rouler car je vais t’assommer !

Une voie masculine et jeune retentit :

-Pas si c’est moi qui t’assomme le premier !

Un bâton tomba sur la tête du garde et celui-ci s’effondra au sol. Valérie pue apercevoir un jeune garçon de son age qui était habillé comme un sorcier. C’était le garçon qu’elle avait vu dans la ville ! Des cheveux noirs très court, des yeux bruns foncés avec un sourire comique, il était plutôt charmant. Le garçon ramassa quelque chose par terre et le souleva, des clés ! Il rentra la clé dans la serrure et ouvrit la porte de la pièce. Valérie lui sourit :

-Je te remercie…

-Pas de quoi, répondit-il, ça m’a fait plaisir.

Il fit signe à Valérie de le suivre et il marcha dans le couloir. Valérie le rattrapa et il se tourna vers elle :

-Moi c’est Malik, et toi ?

-Valérie, dit-elle.

-Enchanté ! Maintenant, on va sortir d’ici !

-Attend ! Il faut que je retrouve Sofia !

-Qui ça ?

-Sofia, ma meilleure amie ! Je ne peux pas la laisser ici ! Je t’en supplie ! Je veux la retrouver !

-D’accord ! Mais au moindre signe de danger, on file ! Je sais manier un bâton mais ça ne changera rien si on est attaqué par des sorciers ! Je me suis fait enlever ma baguette alors je ne pourrais pas nous défendre !

Malik tourna dans un couloir et pressa le pas, Valérie sur ses talons. Il tourna quelques tournant en s’arrêtant parfois pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Alors qu’il allait tourner à droite, il s’arrêta net et recula, fonçant accidentellement dans Valérie. Celle-ci se retint de crier de surprise mais le regarda avec stupeur :

-Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi tu t’arrêtes ?

Malik fit signe de ne pas faire de bruit et lui montra le couloir. Valérie faillit pouffer de rire et soupirer de soulagement. Sofia était là, mais pas toute seule. Elle assommait des gardes et les frappait partout avec un bâton. Les pauvres gardes tombaient par terre, assommés ou pliés de douleurs, sous les coups de l’adolescentes. Sofia n’était pas du genre à se laisser faire contre des agresseurs. Malik se tourna vers Valérie :

-C’est elle ton amie ?

Valérie eue un sourire d’amusement et fit signe que oui. Malik s’empêcha de rire :

-On peut dire qu’elle a un sacré caractère et de bon bras ! Elle a déjà fait des combats de ce genre avant ?

-Non, dit Valérie, mais elle frappe souvent les garçons qui m’écoeurent à l’école.

Malik ravala sa salive :

-Pauvre gars, ils n’ont vraiment pas de chance…

Valérie ne pue s’empêcher de rire cette fois.